Hier le Festival de Deauville déroulait son tapis rouge pour la première fois cette année.
Au contexte particulier s’est substitué le plaisir de retrouver les salles obscures.
« C’est une telle joie que d’aller au cinéma, enfin ! » confiait Vanessa Paradis lors de sa première apparition en tant que Présidente du jury.
Michael Douglas a ouvert la cérémonie par la grande lucarne en rendant un hommage vibrant à son père, Kirk Douglas, disparu quelques mois plus tôt. Il est revenu sur sa carrière légendaire et sur les liens étroits qui l’unissent à Deauville.
La Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot a soutenu le festival par sa présence lors de la Cérémonie d’Ouverture de cette 46e édition, plaçant le cinéma et son exception française au rang de joyaux à défendre : « Le cinéma explore la réalité dans toute sa richesse, sa complexité, son étrangeté parfois. Il nourrit nos façons de penser et de faire. Il nous rassemble autour d’émotions partagées. Il suscite l’admiration, la critique, le débat. C’est ce qui le rend si précieux pour la construction de nos identités, pour la cohésion de notre société. Un message fort pour les festivaliers et les professionnels présents au C.I.D de Deauville ».
Bruno Barde a également pris la parole et évoqué toute l’importance de la tenue du Festival malgré l’adversité : « Le cinéma interroge l’être sur sa nature, emportant de violence nos royaumes intérieurs, dont l’ignorance est le terreau de nos échecs et l’art la graine de la résurrection. Oui, au festival de Deauville le cinéma sort de terre, réchauffe la création et répare le monde ».
L’édition 2020 du Festival de Deauville se place sous le signe des ponts et des passerelles. Thierry Frémaux et Pierre Lescure ont remercié l’accueil réservé par Deauville à la sélection cannoise.