Jude Law

Jude Law s’impose sur la scène inter­na­tio­nale à la fin des années 90 avec Le talen­tueux Mr. Ripley d’Anthony Min­ghel­la, qui lui vaut une nomi­na­tion au Gol­den Globe et à l’Oscar du meilleur second rôle, ain­si que le BAFTA Award du meilleur second rôle en 2000. Il retrou­ve­ra par la suite Antho­ny Min­ghel­la à deux reprises : pour Retour à Cold Moun­tain, qui lui vau­dra cette fois une nomi­na­tion au Gol­den Globe, à l’Oscar et au BAFTA Award du meilleur acteur en 2004, et Par effrac­tion deux ans plus tard. Le comé­dien triomphe éga­le­ment en inter­pré­tant le rôle du doc­teur Wat­son dans le dip­tyque Sher­lock Holmes de Guy Rit­chie, avec Robert Dow­ney Jr dans le rôle-titre.

Au cours de sa longue car­rière ciné­ma­to­gra­phique, Jude Law est diri­gé par de nom­breux réa­li­sa­teurs de renom ; il tourne ain­si dans Bien­ve­nue à Gat­ta­ca d’Andrew Nic­col (1997), Oscar Wilde de Brian Gil­bert, qui lui vaut de rem­por­ter le Lon­don Film Cri­tics Circle Award du meilleur espoir mas­cu­lin en 1997, Minuit dans le jar­din du bien et du mal de Clint East­wood (1997), eXis­tenZ de David Cro­nen­berg (1999), Sta­lin­grad de Jean-Jacques Annaud (2001), Les Sen­tiers de la per­di­tion de Sam Mendes (2002), A.I. Intel­li­gence Arti­fi­cielle de Ste­ven Spiel­berg, pour lequel il est nom­mé au Gol­den Globe du meilleur acteur en 2002, J’adore Hucka­bees de David O. Rus­sell (2004), Avia­tor (2004) et Hugo Cabret (2011) de Mar­tin Scor­sese, Clo­ser : entre adultes consen­tants de Mike Nichols (2004), My Blue­ber­ry Nights de Wong Kar-wai (2007), Le Limier – Sleuth de Ken­neth Bra­nagh (2007), que Jude Law pro­duit éga­le­ment via sa socié­té Riff Raff Enter­tain­ment, Conta­gion (2011) et Effets secon­daires (2013) de Ste­ven Soder­bergh, Anna Karé­nine de Joe Wright (2012), Black Sea de Kevin Mac­do­nald (2014) ou encore The Grand Buda­pest Hotel (2014), écrit et réa­li­sé par Wes Anderson.

En 1994, Jude Law inter­prète au théâtre le rôle de Michael dans « Les Parents ter­ribles », d’après Jean Coc­teau, pour lequel il est nom­mé au Ian Char­le­son Award de la meilleure révé­la­tion mas­cu­line. À Broad­way, la pièce est rebap­ti­sée « Indis­cre­tions » et lui per­met d’obtenir une nomi­na­tion au Tony Award du meilleur comé­dien. En 2009, il se pro­duit dans « Ham­let », sous la direc­tion de Michael Gran­dage, d’abord à Londres, puis à Broad­way. Il rem­porte de nom­breux prix pour sa pres­ta­tion dans cette pièce, dont le Lon­don Cri­tics’ Circle Theatre Award et une nomi­na­tion aux Oli­vier Awards et une nou­velle fois aux Tony Awards. Il est éga­le­ment sur les planches dans les pièces « Dom­mage qu’elle soit une putain », « Dr Faus­tus », « Obses­sion », « Anna Chris­tie » ou encore « Hen­ry V ».

Sur le grand écran, après avoir joué en 2019 dans le block­bus­ter Cap­tain Mar­vel d’Anna Boden & Ryan Fleck, aux côtés de Brie Lar­son et Samuel L. Jack­son, dans le film indé­pen­dant Vox Lux de Bra­dy Cor­bet, avec Nata­lie Port­man, et dans Les Ani­maux fan­tas­tiques : Les Crimes de Grin­de­wald, spin-off de la fran­chise Har­ry Pot­ter, dans lequel il inter­prète Dum­ble­dore jeune, Jude Law appa­rait l’année sui­vante dans le thril­ler d’espionnage Le Rythme de la ven­geance de Reed Mora­no, dans le drame The Nest de Sean Dur­kin, Grand Prix du Fes­ti­val de Deau­ville 2020, et dans la série The New Pope de Pao­lo Sor­ren­ti­no, suite de The Young Pope où il inter­prète le pape Pie XIII aux côtés de John Malkovich.

L’année der­nière, le comé­dien endosse à nou­veau son habit de magi­cien dans Les Ani­maux fan­tas­tiques : Les Secrets de Dum­ble­dore, puis incarne le Capi­taine Cro­chet dans Peter Pan et Wen­dy de David Lowe­ry pour Dis­ney+. Il sera pro­chai­ne­ment à l’affiche du long métrage Le Jeu de la Reine de Karim Aïnouz, pré­sen­té en com­pé­ti­tion au der­nier Fes­ti­val de Cannes et, cette année, en ouver­ture du Fes­ti­val de Deauville.