Benoît Magimel

Comédien

À propos

Benoît Magi­mel décroche son pre­mier rôle au ciné­ma à 12 ans dans la comé­die culte d’É­tienne Cha­ti­liez, La Vie est un long fleuve tran­quille. Il décide ensuite d’a­ban­don­ner ses études pour se consa­crer au ciné­ma et mul­ti­plie les appa­ri­tions dans plu­sieurs longs métrages. Il tourne notam­ment dans La Haine de Mathieu Kas­so­vitz (1995), Les Voleurs d’An­dré Téchi­né (1996), qui lui vaut une pre­mière nomi­na­tion aux César dans la caté­go­rie meilleur espoir mas­cu­lin, ou encore Selon Mat­thieu de Xavier Beau­vois (2000). En 2001, il par­tage avec Isa­belle Hup­pert l’affiche du drame de Michael Haneke, La Pia­niste, pour lequel il rem­porte le Prix d’interprétation mas­cu­line au Fes­ti­val de Cannes. Le comé­dien explore dif­fé­rents genres, alterne entre films d’auteurs et films popu­laires, et noue des liens durables avec plu­sieurs cinéastes qui le dirigent régu­liè­re­ment dont Claude Cha­brol, Florent-Emi­lio Siri, Nicole Gar­cia ou encore Emma­nuelle Ber­cot. En 2016, il tourne avec cette der­nière dans La Tête haute, pour lequel il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle, sui­vi de La Fille de Brest quelques mois après, puis De son vivant en 2021. Sa pres­ta­tion bou­le­ver­sante lui vaut alors de décro­cher le César du meilleur acteur en 2022, récom­pense qu’il rem­porte éga­le­ment l’année sui­vante pour son rôle dans Paci­fic­tion : Tour­ments sur les îles d’Albert Ser­ra, deve­nant le pre­mier acteur fran­çais à rece­voir cette récom­pense deux années consé­cu­tives. Comé­dien pro­li­fique, il appa­raît l’année der­nière dans trois longs métrages : Omar la fraise d’Elias Bel­ked­dar, Rosa­lie de Sté­pha­nie Di Gus­to et La Pas­sion de Dodin Bouf­fant de Trân Anh Hùng, lau­réat du Prix de la mise en scène au Fes­ti­val de Cannes en 2023 et sélec­tion­né aux der­niers Oscars pour repré­sen­ter la France dans la caté­go­rie meilleur film inter­na­tio­nal. Benoît Magi­mel sera bien­tôt à l’affiche du pre­mier long métrage de Simon Mou­taï­rou, Ni chaînes ni maîtres.

Boutique en ligne

Empor­tez un sou­ve­nir du Festival

Visiter la boutique