Un premier long métrage en forme d’écrin nostalgique à une relation père-fille, mettant en lumière la sensibilité exacerbée de Paul Mescal (révélé dans la série NORMAL PEOPLE).
Années 1990. Calum, un jeune père (Paul Mescal) et sa fille de onze ans, Sophie, arrivent dans un club de vacances en Turquie. L’été est pour eux la période sacrée des retrouvailles et des moments complices. Au bord de la piscine ou de la mer, les autres vacanciers avec qui ils se lient les prennent pour frère et sœur. Le temps s’étire et se dilate, mais une inquiétante étrangeté dans le comportement de Calum et une mélancolie noire infusent cet été de farniente en apparence idyllique.
Leur relation fusionnelle ne peut empêcher un fossé de se creuser. Ils veillent l’un sur l’autre mais quelque chose se délite. Le père n’a de cesse de filmer sa fille avec son caméscope, dans un geste à la fois joyeux et angoissé. Cet objet capte les moments parfaits, les souvenirs de vacances idylliques… Ce sont les seules traces de son père que la Sophie d’aujourd’hui conserve.