Historique
Découvrez toute l’histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville2024 • 50e édition
Du 6 au 15 septembre 2024
Il ne faut jamais perdre de vue que le cinéma est un jeu de regards, où l’œil du cinéaste vient à croiser celui du spectateur. Ce dialogue des yeux silencieux, Lionel Chouchan et André Halimi ont souhaité l’étendre précisément à l’Amérique, acteur majeur du 7e art, dont la prééminence ne cesse de se confirmer plus d’un siècle après les balbutiements d’Hollywood. Soutenus par le maire de Deauville Michel d’Ornano et Lucien Barrière, ils lancèrent en 1975 le Festival du cinéma américain de Deauville, manifestation culturelle sans commune mesure pour l’époque, où les œuvres débarquées du pays de l’Oncle Sam se voyaient offrir sur la côte normande un écrin privilégié pour le public hexagonal. Cinquante ans plus tard, leur ambition est amplement réalisée et Deauville est devenu un événement populaire majeur et respecté, au rayonnement international incontesté.
Pour ce 50e anniversaire, Deauville est plus que jamais un festival vivant et continue d’accompagner les tendances et les évolutions du cinéma américain.
Si les amis fidèles du Festival, tels que les invités d’honneur Michael Douglas, James Gray ou Sean Baker font leur retour sur les Planches, une grande figure du cinéma documentaire mondial est également célébrée, Frederick Wiseman, ainsi que le talent unique de deux comédiennes prodigieuses, Natalie Portman et Michelle Williams. Sans oublier bien sûr les nouveaux visages d’Hollywood que sont Mikey Madison, Daisy Ridley et Sebastian Stan, ainsi que Malia Ann, Prix Nouvelle Génération pour son court-métrage The Heart.
Francis Ford Coppola vient présenter son film événement Megalopolis, tandis que Sean Baker, découvert à Deauville et lauréat de la Palme d’or 2024, revient fouler les Planches avec Anora. En parallèle, le Festival continue d’ouvrir une Fenêtre sur le cinéma français et de se mettre à L’Heure de la Croisette, avec des œuvres exceptionnelles telles que All We Imagine as Light de Payal Kapadia, La Plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius, Parthenope de Paolo Sorrentino, Finalement de Claude Lelouch et Ni chaînes ni maîtres de Simon Moutaïrou.
A cela s’ajoute la programmation anniversaire de 50 films américains qui ont changé nos regards sur le monde, présentés par des personnalités du cinéma, ainsi que deux conversations en public avec James Gray et Christophe Honoré.
Le jury, présidé par Benoît Magimel, et le jury de la Révélation, présidé par Alice Belaïdi, remettent le Grand Prix et le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation à In the Summers d’Alessandra Lacorazza Samudio. Ce premier long métrage autobiographique et tout en délicatesse fait la chronique du destin croisé de deux sœurs.