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Benoît Magi­mel © Arno Lam / Char­lette Studio

Il y a des pre­miers rôles qui ne s’oublient pas. Mais rares sont ceux à défi­nir leur inter­prète jusqu’à s’y confondre. Quitte à flou­ter les fron­tières entre le réel et l’imaginaire, un pou­voir excep­tion­nel qui col­le­ra à la peau de l’acteur, et en fera un des plus grands. Benoît Magi­mel est de ces enfants de la balle, qui à la manière de Jean-Pierre Léaud, sont deve­nus le ciné­ma incarné.

Per­sonne n’a oublié son visage de jeune pre­mier, décou­vert en 1988 sous les traits de Mau­rice Le Ques­noy-Gro­seille dans LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE d’Étienne Cha­tillez, Benoît Magi­mel a tou­jours par­ta­gé la capa­ci­té d’adaptation de son per­son­nage face à n’importe quel envi­ron­ne­ment, cette agi­li­té à se mouvoir.

Depuis ses débuts devant la camé­ra à l’âge de treize ans, le comé­dien auto­di­dacte n’a jamais ces­sé d’explorer les ter­ri­toires divers et variés du ciné­ma fran­çais, prou­vant à qui­conque en dou­te­rait qu’il peut aus­si bien alter­ner films de genre, comé­dies, films grand public et films d’auteurs et qu’il n’y a de fron­tières que celles que l’on construit.

Admi­ra­teur de Gabin, Ven­tu­ra, il en a acquis la sta­ture, le natu­rel qui fait oublier la tech­nique, le cha­risme, l’intensité et le talent. Et comme eux, il épouse le meilleur du ciné­ma de son temps.

Avec plus d’une soixan­taine de films embras­sant toute la diver­si­té et la richesse du ciné­ma fran­çais contem­po­rain et sous la direc­tion des plus grands, de Michael Haneke,Claude Cha­brol, Emma­nuelle Ber­cot, Guillaume Canet, Quen­tin Dupieux, à Ali­ce­Wi­no­cour ou Emma­nuel Fin­kiel, Benoît Magi­mel est deve­nu une figure popu­laire natio­nale autant qu’un talent recon­nu par ses pairs, bour­reau de tra­vail au rythme sou­te­nu, allant même jusqu’à deve­nir le seul de l’histoire du 7e art à rem­por­ter deux César consé­cu­tifs du meilleur acteur.

Et c’est sans nul doute sa per­for­mance magis­trale et cré­pus­cu­laire dans PACIFICTION : TOURMENTS SUR LES ÎLES d’Albert Ser­ra qui fait de lui aujourd’hui un acteur de génie : en fai­sant entrer lit­té­ra­le­ment une âme dans un corps, en inven­tant avec un cinéaste un per­son­nage de légende, il pénètre à jamais dans l’imaginaire d’un art réin­ven­té. Qui pro­vo­que­ra l’admiration d’un des plus grands réa­li­sa­teurs amé­ri­cains :David Fincher.

Son rôle dans LA PASSION DE DODIN BOUFFANT de Trân Anh Hùng, qui repré­sen­tait la France aux Oscars, le consacre auprès du public amé­ri­cain comme l’incarnation des noces du 7e art et de la gas­tro­no­mie, comme un joyau national.

Voi­là donc qu’il endosse aujourd’hui le rôle de pré­sident, celui du jury de Deauville,pour une 50e édi­tion anni­ver­saire hau­te­ment sym­bo­lique, à la hau­teur de son talent et de notre admiration.

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