Luc Besson

Après avoir débu­té sa car­rière comme assis­tant réa­li­sa­teur, Luc Bes­son signe son pre­mier long métrage, Le der­nier com­bat, en 1983. Deux ans plus tard, il réa­lise Sub­way dans lequel il dirige notam­ment Isa­belle Adja­ni, Chris­tophe Lam­bert, Jean-Pierre Bacri et Jean-Hugues Anglade. Le film obtient treize nomi­na­tions aux César et en rem­porte trois, dont celui du meilleur acteur pour Chris­tophe Lam­bert. Le cinéaste impose sa griffe visuelle et enchaîne avec Le Grand Bleu, Niki­ta et Léon, qui assoient défi­ni­ti­ve­ment sa popu­la­ri­té en France et lui confèrent une dimen­sion inter­na­tio­nale. En 1997, il réa­lise Le cin­quième élé­ment, une super­pro­duc­tion de science-fic­tion ambi­tieuse au suc­cès pla­né­taire avec Bruce Willis en tête d’affiche, pour lequel Luc Bes­son reçoit le César du meilleur réa­li­sa­teur. L’année sui­vante, il réa­lise sa ver­sion de Jeanne d’Arc et se retrouve nom­mé à nou­veau au César du meilleur réa­li­sa­teur. En 2000, il crée la socié­té de pro­duc­tion Euro­pa­Corp et revient der­rière la camé­ra en 2005 avec Angel‑A, sui­vi un an plus tard de son pre­mier film d’animation, Arthur et les Mini­moys, adap­té du roman épo­nyme dont il est l’auteur. Le film sera sui­vi par deux autres volets : Arthur et la ven­geance de Mal­ta­zard (2009) et Arthur et la guerre des deux mondes (2010). En 2010, il adapte les aven­tures d’Adèle Blanc-Sec au ciné­ma, puis signe The Lady (2011), une bio­gra­phie fil­mée de la diri­geante bir­mane Aung San Suu Kyi, incar­née à l’écran par Michelle Yeoh. Il dirige ensuite Robert De Niro et Michelle Pfeif­fer dans la comé­die noire Mal­avi­ta (2013), engage Scar­lett Johans­son pour cam­per Lucy (2014) et réa­lise l’épopée de science-fic­tion Valé­rian et la Cité des mille pla­nètes (2017). Quatre ans après Anna, Luc Bes­son fait son retour au ciné­ma cette année avec Dog­man.