PEACE IN THE VALLEY de Tyler Riggs

“Il y aura la paix dans la val­lée pour moi, un jour. Il n’y aura pas de tris­tesse, pas de cha­grin” dit une chan­son popu­laire amé­ri­caine. Cette quête est celle d’une veuve et mère céli­ba­taire dont le mari dis­pa­rait bru­ta­le­ment lors d’un attentat.

Le film s’ouvre sur un plan-séquence : un couple et leur petit gar­çon se rendent dans un super­mar­ché pour faire quelques courses tar­dives. Un cri reten­tit. Des bruits d’arme à feu. L’homme se sacri­fie pour faire sor­tir tous les clients et les sau­ver de l’attaque ter­ro­riste. Il n’en res­sor­ti­ra pas vivant. 

A par­tir d’une fusillade meur­trière – tra­gé­die déses­pé­ré­ment ordi­naire de nos jours aux Etats-Unis – le film se place du côté du deuil et des sur­vi­vants, du côté de ceux qui affrontent une dis­pa­ri­tion inex­pli­quée et injuste. Le long métrage se déploie en un drame inti­miste à la vio­lence ren­trée, explo­rant les méca­nismes du trau­ma­tisme et la com­plexi­té des rela­tions familiales. 

Brit Shaw, qui incarne la mère céli­ba­taire en deuil, y brille par son inter­pré­ta­tion. Son per­son­nage doit non seule­ment affron­ter sa propre peine, mais aus­si veiller sur son enfant, qui déve­loppe une fas­ci­na­tion pour les armes et la vio­lence après le drame.

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